FESTIVAL DU PERIGORD NOIR

Rencontre avec Véronique IACIU

Chaque été depuis 35 ans, le Festival du Périgord Noir propose une quarantaine de concerts réunissant stars internationales et jeunes talents du classique et du jazz dans les plus beaux sites patrimoniaux du Périgord Noir.

Afin de mieux comprendre comment s’organise une saison au Festival, nous avons rencontré Véronique IACIU, sa directrice artistique depuis plus de 20 ans.
Un entretien chaleureux dans lequel Véronique nous fait partager sa passion pour son métier… et la musique ! À découvrir ici

À bientôt au Festival du Périgord Noir !

En savoir plus : www.festivalmusiqueperigordnoir.com

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CHRISTINE BOURCEY, PEINTRE ET SCULPTEUR

Atelier d’artiste…  

C’est par une pluvieuse journée de novembre que l’artiste Christine BOURCEY m’a accueillie dans son atelier, à Fleurines, un joli petit village de l’Oise en lisière des forêts domaniales de Senlis.
À peine le portail franchi, et en dépit de la grisaille automnale, je fus séduite par le charme du lieu : une fermette et ses dépendances, une pergola, quelques cabanons et un coquet jardin. Ça et là, des tables colorées ont été disposées sur la pelouse, invitant à une pause bucolique.
Après avoir longtemps rêvé et cherché l’endroit qui lui conviendrait, Christine a trouvé son bonheur en 2001, à quelques kilomètres de sa maison senlisienne. Après une petite année dédiée aux travaux de rénovation et d’aménagement, l’atelier de Christine était devenu sien, tout était à sa place pour en faire un lieu de travail, de partage et de rencontres.

L’atelier, un creuset
Lieu de solitude, de la musique compagne, lieu intemporel où l’être est parfois en adéquation avec lui même tout simplement, lieu de cette ouverture à un certain vide mental où l’acte de créer se niche, lieu du doute, de la perplexité, des évidences aussi, lieu de la foi. Christine BOURCEY

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cbat4L’atelier, très spacieux, présente un superbe volume ouvert sur deux niveaux, avec un toit chapelle de huit mètres de haut. L’artiste y peint ou modèle terre ou plâtre pour réaliser ses sculptures. Elle y expose également des toiles de très grands formats.

cbat5Au sol, Christine travaille longuement ses fonds. Un ingénieux système de poulies lui permet de manipuler ses toiles facilement. Les fonds étant composés de couches de couleurs successives, elle peut ainsi avancer sur deux oeuvres à la fois pendant leur phase de séchage. Christine fabrique elle-même ses peintures à base de pigments naturels.

2016-11-07-18-09-46La pergola, ouverte sur le jardin, accueille un lieu d’exposition permanent et un salon d’été. Christine y a installé quelques unes de ses créations. Une fois par an, en septembre, elle ouvre au public son atelier et le jardin en organisant une exposition collective. Elle y présente son travail et celui d’artistes invités dont elle apprécie la démarche créative. Les jours de vernissage, une formation de musiciens accompagne les visiteurs. L’événement est parrainé par le conseil régional des Hauts-de-France.

BIOGRAPHIE
Née en 1949 à Paris, Christine BOURCEY vit dans l’Oise (60). Diplômée de l’École Supérieure d’Arts Graphiques (ESAG) Met de Penninghen (Paris), elle a obtenu une licence d’arts plastiques en 71, suivi d’un Capes d’arts plastiques en 72. Elle démarre une carrière d’enseignante au collège de Louvres (95), puis rejoint le collège de Senlis à partir de 1977. Professeur d’arts plastiques, mère de famille, Christine BOURCEY poursuit néanmoins le dessin et la peinture à titre personnel et expose son travail pour la première fois en 1984, à Senlis. Depuis, les expositions, personnelles ou collectives, se succèdent très régulièrement, une à plusieurs par an, en galeries, salons, foires d’art contemporains, lieux privés ou culturels, en France comme l’étranger. En 2009, elle prend sa retraite d’enseignante et se consacre totalement à sa création : le dessin, la peinture et la sculpture, qu’elle a abordée il y a une vingtaine d’années. Sa principale source d’inspiration est l’Homme, sa destinée et le sens de son existence.

EN SAVOIR PLUS
http://www.christine-bourcey.com
Facebook : https://www.facebook.com/christine.bourcey
Twitter : @BOURCEY4

FONDS DE DOTATION DU PÉRIGORD NOIR

PAROLES DE MÉCÈNES

Rencontre avec Yves GUIRAUD
Mélomane, passioné d’art et d’histoire et fidèle adhérent du Festival du Périgord Noir, Yves GUIRAUD fut l’un des premiers mécènes du Fonds de dotation du Périgord Noir.
Rencontré en Périgord, où il séjourne plusieurs mois par an, il revient sur les motivations qui l’ont amené à soutenir le Fonds dès sa création en 2014.

> Lire l’entretien complet sur le site du Fonds de dotation du Périgord Noir, en cliquant ici.

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FONDS DE DOTATION DU PÉRIGORD NOIR

Entretien avec Alain MOULINIER, secrétaire général du Fonds de dotation du Périgord Noir

Périgourdin d’origine, engagé auprès du Festival du Périgord Noir dès sa création en 1983, secrétaire général du Fonds de dotation du Périgord Noir, Alain MOULINIER est convaincu que la culture est un réel facteur d’attractivité pour les territoires ruraux. Rencontré au cœur de l’été, pendant le Festival, il nous a accordé un moment pour répondre à nos questions et nous expliquer sa vision.

> Lire la suite de l’entretien sur le site du Fonds de dotation du Périgord Noir, en cliquant ici.

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FONDS DE DOTATION DU PÉRIGORD NOIR

Entretien avec Iñaki Encina OYÓN, nouveau directeur musical de l’Académie de musique ancienne du Périgord Noir

Cette année, la direction musicale de l’Académie de Musique Ancienne du Périgord Noir a été confiée au chef d’orchestre Iñaki Encina OYÓN, entouré d’une nouvelle équipe pédagogique, dont le violoniste Johannes PRAMSOHLER. Il succède ainsi à Michel LAPLÉNIE qui a dirigé l’Académie depuis sa création en 2002.

Pendant une dizaine de jours, Iñaki Encina OYÓN et les professeurs ont fait travailler une trentaine de stagiaires internationaux, chanteurs et instrumentistes, pour monter l’oratorio « San Giovanni BATITSTA », du compositeur romain Alessandro STRADELLA, une œuvre du répertoire baroque (1675) peu connue du grand public.

Quelques heures avant la seconde représentation donnée en l’abbaye de Saint-Amand-de-Coly, nous avons pu échanger avec Iñaki Encina autour de sa première expérience à la tête de l’Académie.

> Lire la suite de l’entretien sur le site du Fonds de dotation du Périgrod noir en cliquant ici 

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RENCONTRE AVEC…

Lydie SARFATI, créatrice du concept événementiel Des Rencontres & Des Arts

LSAprès 25 années d’un parcours professionnel en PME françaises et groupes internationaux, Lydie SARFATI, passionnée par les rencontres humaines et l’art, a inventé Des Rencontres & Des Arts : un concept d’événement original qui réunit professionnels, artistes et grand public autour d’expo-conférences thématiques pour un moment d’échange privilégié.

Lydie, pouvez-vous nous expliquer comment cela fonctionne  ?

Les événements Des Rencontres & Des Arts s’inscrivent dans une démarche de communication collaborative. Chaque manifestation est unique et réalisée en totale collaboration avec le professionnel (TPE, PME, profession libérale, consultant, auto-entrepreneur, etc.) qui veut communiquer sur son expertise dans le cadre d’un événement culturel convivial. Il définit le thème et la durée de la conférence et assure l’animation, seul ou en complémentarité avec d’autres intervenants. Je le conseille ensuite sur la sélection d’un ou plusieurs artistes dont il parraine l’exposition. À l’issue de la conférence et du vernissage de lancement, l’exposition se poursuit dans l’espace privé Les Belaysitué à La Varenne-Saint-Hilaire, dans le Val-de-Marne. Les expositions-conférences sont gratuites pour les invités participants.

Quels sont les bénéfices d’une telle action de communication pour un professionnel expert ?

Communiquer avec Des Rencontres & des Arts permet au professionnel expert de développer sa notoriété et de pérenniser son réseau de manière plus originale et qualitative qu’avec une campagne publicitaire classique. En effet, il va pouvoir valoriser son savoir-faire en procurant une information utile à un public ciblé et intéressé, tout en contribuant au développement culturel de sa région à travers le parrainage d’une exposition d’art. Un engagement bienveillant qui sera relayé sur tous les supports de communication dédiés à la promotion de l’événement et sur les réseaux sociaux et le site Des Rencontres & Des Arts.

Comment sélectionnez-vous les artistes qui participent à vos événements ?

J’aime l’art sous toutes ses formes, peintures et sculptures, et visite régulièrement les salons d’art contemporain et les galeries. Je fonctionne au coup de cœur ! Si une oeuvre me plait, je prends contact avec l’artiste et lui présente le concept Des Rencontres & des Arts. Par ailleurs, vivant à la Varenne Saint-Hilaire, je suis très attentive aux artistes de ma ville, notamment les jeunes talents de Saint-Maur que j’expose régulièrement à l’espace Les Belay.
Moi aussi je privilégie la proximité, un choix qui s’inscrit totalement dans la philosophie Des Rencontres & des Arts !

ACTUS
Du 6 au 21 décembre 2014, Lydie SARFATI a organisé plusieurs ateliers-conférences autour du thème Art et Bien-Être. L’événement a réuni 7 professionnels intervenants et 7 artistes exposants qui ont pu partager leur passion et leur savoir-faire avec un nouveau public. 

En savoir plus

FB : https://www.facebook.com/DesRencontresEtDesArts

Goggle + : https://plus.google.com/+Avoc-art

Twitter : https://twitter.com/ArtsRencontres

Contact : Lydie SARFATI. Mobile : 06 09 36 94 16.
E-mail : lesbelay@gmail.com

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RENCONTRE AVEC …

Gregory Lamarche, artisan du cuir Les cuirasses du Fauve

Certains rêvent de vivre de leur passion… d’autres le font ! Tel est le choix de Gregory Lamarche, la trentaine, devenu artisan du cuir à l’issue d’un parcours professionnel éclectique d’une dizaine d’années. Après un passage dans l’Armée, puis dans la télésurveillance et la restauration, il change radicalement de voie en octobre 2012 pour se lancer dans la conception et la fabrication de costumes en cuir pour « rôlistes », amateurs de jeux de rôles, grandeur nature. Une activité apparentée à du théâtre d’improvisation que Gregory pratique depuis des années et partage avec un public hétéroclite – jeunes et moins jeunes, hommes ou femmes – motivés par l’envie de vivre pendant quelques jours une aventure imaginaire, hors du temps.
Pour s’identifier à son personnage, rien de mieux que de créer son propre costume. C’est ainsi que Gregory se lance et conçoit ses premières tenues, soignées jusqu’au moindre détail, qu’il porte pendant ses jeux de rôles. La reconnaissance ne tarde pas à venir, d’autant qu’il n’existe quasiment aucune offre sur le marché proposant des pièces sur mesure. Ses sources d’inspiration sont multiples. Films, séries TV et livres évoquant le Moyen-Âge et le monde du Fantastique nourrissent son imagination. Les commandes suivent rapidement : armure de gladiateur, corset féminin, plastron, baudrier, guêtres, brassards… sont autant de créations originales réalisées avec dextérité par le jeune artisan.

Un travail à l’ancienne
Gregory choisit ses peaux avec soin et les teint lui-même (teinture à l’alcool) pour être sûr du rendu et de la tenue des coloris en extérieur, notamment sous la pluie. Les cuirs sont ensuite traités à la graisse pour les protéger et leur donner une belle patine. Selon les souhaits de ses clients, les pièces pourront être gravées de motifs plus ou moins sophistiqués. Un travail long et minutieux qui rendra l’objet fini totalement unique.
Au fil du temps, Gregory a également développé une gamme d’accessoires en cuir : bourse, ceinture, gourde, bracelet, besace, sacoche et couvre-livre qui peuvent être personnalisés sur demande. Les prix varient de 15 à 40 euros pour les petites pièces. Pour les grosses pièces un devis est établi en fonction du travail demandé. À titre d’exemple, un plastron en cuir peut coûter 300 ou 400 euros environ, selon la façon.

Côté projet : Gregory va développer prochainement un site, avec e-boutique, pour faire connaitre ses réalisations à une clientèle internationale férue de jeux de rôles. Un projet de regroupement avec des amis bretons (couturière et brodeur) est également à l’étude pour proposer une offre complète de costumes.

Les cuirasses du Fauve

Lancée dans le Tarn, la société Les cuirasses du Fauve est installée depuis mai 2014 en Dordogne, à Bouillac (proche de Terrasson). On peut voir les créations de Gregory à son atelier, ainsi que dans quelques boutiques médiévales de la région, et de temps en temps sur les marchés environnants où il expose ses pièces et présente son savoir-faire.
L’artiste organise également des stages d’initiation au travail du cuir proposés sur une demi-journée (60 euros), une journée (100 euros) ou sur un week-end (180 euros).
Tarifs et inscription au 06 16 85 58 92.

> Coordonnées 
Les Cuirasses du Fauve Bouillac. 24120 Terrasson-Lavilledieu.
Téléphone : 06 16 85 58 92
FB : https://www.facebook.com/LesCuirassesDuFauve
> Horaires d’ouverture
Du lundi au vendredi : de 14h00 à 17h00. Samedi : de 14h00 à 18h00 l’été.

RENCONTRE AVEC …

Natalia Rodriguez, scénographe, décoratrice et conceptrice de projets culturels
Dirigeante d’ARS BURO

ARS BURO

Créée en 2004 par Natalia Rodriguez, ARS BURO est une agence spécialisée dans la scénographie, la décoration intérieure et la conception de projets culturels. Initialement implantée à Paris, la société est basée en Dordogne depuis 2009 et à Montignac-sur-Vézère depuis 2011. ARS BURO propose également des prestations de conseil en décoration et en « home staging » (mise en scène d’intérieur avant vente).

Natalia Rodriguez a une formation en histoire de l’art sur l’Asie du Sud-Est (DEA en langues et civilisations orientales à Paris III). Elle effectue sa thèse surla mise en scène des bas-reliefs des temples anciens, principalement au Cambodge, pays dans lequel elle se rendra régulièrement pendant une dizaine d’années. Plus intéressée par la matière et la création que par la recherche, elle choisit alors de s’orienter vers la scénographie de musées, d’expositions, et la conception de projets. Elle fera ses premières armes à l’étranger, avec le montage de nombreux projets culturels en Éthiopie et au Cambodge. Elle a notamment restauré plusieurs musées à Addis-Abeba, où elle a vécu entre 1999 et 2001, et réalisé toute la scénographie de l’aéroport international d’Angkor au Cambodge (ouvert en 2006). Son dernier projet en Éthiopie fut la conception d’un musée-boutique destiné à valoriser les matières et ressources liées au territoire. En 2011, Natalia lance « Made in Ici » avec des designers de la région Aquitaine et de Paris, une initiative inspirée de son expérience en Éthiopie, à savoir : un travail sur les matières, les ressources et les savoir-faire locaux, avec des entreprises locales, pour un développement économique local. « J’ai retrouvé ici, une configuration identique à celle que j’avais connue à l’étranger : des ressources incroyables et un fort potentiel de création qui ne demandaient qu’à être révélés et dynamisés », explique-t-elle. Une première collection d’objets en ardoise et en corde est sortie en 2012. Le projet est actuellement en cours de restructuration, avec une évolution vers une organisation de type SCOP, un positionnement plus commercial et une ouverture sur la recherche et le développement. « Je crois beaucoup à ce projet qui est vraiment porteur pour le territoire. À terme, il est prévu une production d’objets usuels, édités en petites séries et à prix accessibles, qui seront commercialisés auprès du grand public et des professionnels, notamment les acteurs du tourisme régional ».

> Sites : www.arsburo.com et www.madeinici.fr

Les ateliers de la rue Kleber – Montignac

Depuis janvier 2014, ARS BURO est installé rue Kleber, au bord de la Vézère, dans un nouvel espace collectif, Les Ateliers de la rue Kléber, qui réunit plusieurs entités professionnelles complémentaires : architecture, design, web-design, communication et multimédia. « Ce lieu fonctionne comme un bureau de création avec une dynamique de groupe très stimulante » explique Natalia qui souhaitait rompre l’isolement qu’engendrent les métiers d’indépendant. « De plus, en fédérant nos réseaux, nous augmentons notre visibilité ». Cette mutualisation d’expertises leur permet également de traiter des projets communs, plus importants, avec une offre complète de services. « Depuis un an, l’atelier RK, dirigé par l’architecte Jean-Pierre Rodrigues, et moi-même travaillons sur la modernisation de la galerie de l’Or à Jumilhac-le-Grand (au nord-est du département) », précise Natalia, responsable de la scénographie du lieu. « Les travaux viennent de démarrer, l’ouverture au public est prévue pour le troisième trimestre 2014 ».

Adjointe au Maire de Montignac

Natalia Rodriguez fait partie de la nouvelle équipe municipale de Montignac, élue en mars dernier, en qualité d’adjointe au maire, Laurent Mathieu. Elle est en charge de la culture, du tourisme et de la communication, un engagement citoyen motivé par son envie de contribuer activement au développement de Montignac en mettant ses compétences au service de la commune. « Depuis que je suis en Dordogne, je trouve que le collectif a du sens dans ce pays », confie Natalia. « Faire de la politique signifie initialement s’impliquer dans la vie de la cité pour en améliorer les structures et le fonctionnement vers un mieux vivre ensemble. C’est ainsi que je l’entends. Je crois au service public et reste convaincue qu’il peut être dynamique, moderne et créatif. Dans les domaines qui m’ont été confiés, il y a beaucoup de travail à faire pour mettre la ville en phase avec son temps, avec des enjeux importants ces deux prochaines années : la construction du Centre International d’Art Pariétal, un équipement qui a fait l’objet d’un concours international et qui mettra Montignac sous les feux des projecteurs. C’était le bon mandat pour m’engager. Nous travaillons actuellement sur une nouvelle stratégie de communication – forte et cohérente – pour renforcer l’attractivité de la ville. Nous souhaitons également installer une véritable politique culturelle. Les chantiers sont nombreux, mais passionnants »conclue-t-elle.

Natalia, une dernière question…

Vous êtes née au Chili, vous avez  grandi et fait vos études en région parisienne, vous avez vécu et voyagé à l’étranger pour votre travail, notamment en Éthiopie et au Cambodge, pourquoi avoir choisi de vivre en Dordogne ? Quand ma fille a eu 3 ans, j’ai éprouvé le besoin de me poser après toutes ces années en perpétuels mouvements, non seulement pour lui donner un cadre de vie plus serein et la scolariser, mais aussi pour nous recréer des racines. J’avais eu un vrai coup de cœur pour le Périgord Noir il y a une vingtaine d’années et acheté, en 1995, une maison dans le village de la Bachellerie où ma mère s’était installée. C’est donc tout naturellement que nous sommes revenues nous fixer ici, en 2007.

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Rencontre avec…

Samuel Bachelot, chargé d’affaires innovation au sein d’Atlanpole, technopole, CEEI et incubateur régional des Pays de La Loire.

Bonjour Samuel, pourriez-vous nous présenter les principales missions d’Atlanpole ?

L’activité d’Atlanpole s’articule autour de trois axes principaux :

  • l’animation technopolitaine et la mise en réseau des compétences, l’objectif étant de développer les synergies entre l’industrie et la recherche pour faire émerger des projets d’innovation sur le territoire.
  • l’ingénierie de l’innovation, l’incubation et l’accompagnement de projets, pour faire naître et favoriser la croissance d’entreprises innovantes, mais aussi pour développer des PME existantes, par l’innovation.
  • la promotion du territoire par l’innovation et l’accueil d’entreprises innovantes et de laboratoires de recherche.

En quoi consiste votre fonction de chargé d’affaires innovation ?

Nous sommes 9 chargés d’affaires au sein d’Atlanpole, dont 5 plus précisément dédiés à l’accompagnement individuel des entreprises innovantes (CEEI et incubateur). Pour ma part, je suis en charge des dossiers en sciences de l’ingénieur (TIC, électronique, informatique, mécanique, matériaux, environnement et énergies).

Ma fonction consiste tout d’abord à détecter de nouveaux projets (environ 120 par an), puis à les évaluer et à les sélectionner (environ 70 par an). Ensuite, mon rôle est d’accompagner et de conseiller le créateur ou l’entrepreneur atlanpolitain dans les phases d’émergence, de création et de développement de son projet d’innovation (18 à 20 nouveaux projets par an accompagnés pendant 3 à 5 ans). Nos porteurs de projets peuvent également bénéficier de modules opérationnels de formation/action, ciblés sur des thématiques clés et proposés en groupes réduits.

Enfin, pour des besoins spécifiques, nous avons constitué un « Talents Pool » composés d’experts spécialisés (cabinets juridiques, conseils en propriété industrielle, experts comptables, cabinets marketing, agences de communication, etc.) mobilisables ponctuellement sur des projets.

La qualité de l’accompagnement est un des facteurs clés pour la pérennité de ces jeunes entreprises. À titre indicatif, le taux de survie à cinq ans est de 85 % pour les entreprises accompagnées.

Quels sont les services proposés par Atlanpole ?

Deux offres de service sont proposées aux entreprises par Atlantople :

  • l’incubation et l’accompagnement individuel de porteurs de projets d’innovation (créations d’entreprises innovantes et projets d’innovation portés par des PME). Cette offre s’adresse aux créateurs et aux PME, avec une durée d’accompagnement de 3 à 5 ans.
  • l’aide au montage de projets collaboratifs d’innovation. Cette offre s’adresse aux PME et aux laboratoires de recherche avec un accompagnement ponctuel sur une période de quelques mois.

Les entreprises du réseau bénéficient en outre des actions collectives organisées par Atlanpole pour ses membres.

Quel est le profil des entrepreneurs que vous accompagnez ?

Le profil des créateurs est très varié, à la fois en matière d’âge, de formation initiale et d’expérience professionnelle. Concernant les secteurs d’activité représentés, sur les 69 entreprises et projets que nous avons accompagnés en 2011 : 40% étaient dans l’électronique, l’informatique et les TIC, 30% dans les biotechnologies et la santé, 10 % dans l’environnement et l’énergie et les 20 % restants étaient répartis dans d’autres domaines.

Quelles sont vos actions pour le développement des entreprises à l’international ?

Atlanpole pilote des projets européens majeurs, comme :

WIN Atlantic, dédié à l’internationalisation des PME innovantes.

TERM, un consortium créé par 8 régions européennes pour renforcer leur avantage concurrentiel en matière d’ingénierie tissulaire et de médecine régénérative.

BIOMAT’IN, un regroupement de 5 clusters européens pour renforcer l’innovation dans le domaine des bio-matériaux.

Nous menons aussi des actions d’envergure internationale, notamment avec le pôle de compétitivité Atlanpole Biothérapies et le réseau Atlanpole Blue Cluster.

Quels sont les partenaires d’Atlanpole ?

Parmi nos partenaires, nous comptons des actionnaires (Région des Pays de la Loire, CG44, Nantes Métropole, Carène, CCI, Université de Nantes, CHU, etc.) mais aussi des partenaires financeurs, comme l’Europe et le Ministère de la Recherche.

Nous travaillons également en réseau avec les autres acteurs institutionnels de l’innovation sur le territoire (Pôles de compétitivité, Oséo, Agence régionale de pays de la Loire, etc.) ainsi que les acteurs de la création d’entreprises sur le territoire (Réseau Entreprendre, Plateformes d’initiative locales, Total développement régional, EADS développement, Atlantic et la Cantine numérique). Nous avons aussi des relations privilégiées avec les organismes financeurs pour les entreprises (Oséo, investisseurs, banques, etc.).

D’après vous, quels sont les atouts de la région nantaise pour lancer son entreprise ?

La région compte de nombreux atouts pour attirer les futurs entrepreneurs.

D’une part, son dynamisme économique, grâce à un tissu d’acteurs forts et diversifiés autour de plusieurs secteurs : l’industrie, les TIC et l’informatique, les biotechnologies et la santé, mais aussi de filières plus émergentes comme le web, les jeux vidéos, la 3D et réalité virtuelle ou encore les bio ressources marines soutenues par une recherche de haut niveau.

D’autre part, un important soutien des collectivités locales en faveur de l’innovation et du développement des entreprises. Il y a une véritable de volonté de créer « une pandémie de l’innovation », pour citer Christophe Clergeau, premier vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire.

À propos d’Atlanpole

Technopole, Centre Européen d’Entreprise et d’Innovation et Incubateur régional labellisé par le Ministère de la Recherche, Atlanpole est membre du réseau national de l’innovation Retis, du réseau européen (EBN) et du réseau mondial des incubateurs, technopoles et clusters (IASP). Atlanpole est certifiée ISO 9001 sur l’ensemble de ses trois métiers, l’animation et mise en réseau des compétences, l’ingénierie de projets innovants individuels et collaboratifs et le marketing international. Ceci lui permet d’assurer un soutien opérationnel aux différents pôles de compétitivité des régions Pays de la Loire et Bretagne.

> Site : www.atlanpole.fr

Siège
 ATLANPOLE : Château de la Chantrerie. 95, Route de Gachet. BP 90702. 
44307 Nantes Cedex 3. Téléphone : 02.40.25.13.13. Fax : 02.40.25.10.88

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Rencontre avec…

Catherine Redelsperger, conseil en dynamique et coopérations collectives et en leadership

Bonjour Catherine, pouvez-vous nous présenter votre activité ?

Il m’est difficile de présenter mon activité sans me présenter, car justement mon activité est basée sur la rencontre et la coopération entre des personnes, des fonctions, des services, l’entreprise et ses clients, l’entreprise et ses fournisseurs.

Je suis consultante à mon compte depuis vingt ans et, en parallèle, associée depuis deux ans de Rivoli Consulting, société de conseil en gouvernance et mise en œuvre des stratégies. Avec Rivoli Consulting, je prolonge ainsi mon activité par une aventure collective qui touche plus particulièrement les instances politiques et exécutives des entreprises.

Ma formation initiale en sciences humaines, particulièrement en théologie protestante, ancre ma manière d’agir dans les fondements de la philosophie, de l’anthropologie et de la sociologie, enrichie d’un intérêt pour la biologie et d’une formation en systémie.

Je suis également écrivain (« Dayly Texas », roman publié chez Hachette Littératures, « Le Sauvage », pièce de théâtre montée en 2008, « Dream Machine », comédie musicale en cours de création) et contrebassiste au sein du groupe Leroy’s Trio.

Dans quelles circonstances intervenez-vous dans les entreprises ?

J’interviens dans les phases critiques de la vie d’une entreprise. Par exemple, dans des phases de transition de pouvoir, à l’arrivée d’un nouveau directeur général ou d’un nouveau président (dans l’étape de préparation de la succession et du renouvellement) mais aussi dans des phases de changement d’organisation nécessitant de développer de nouvelles coopérations (dans ce cas, souvent « le barbare, c’est l’autre…. ») ou encore dans des paris de transformation culturelle sur le long court (pour les entreprises qui s’ouvrent à la concurrence).

Ces interventions prennent des formes diverses, selon les besoins : coaching individuel, coaching d’équipe, ateliers thématiques, communauté de pratiques, réseaux apprenants, diagnostic, conseil…

Souvent les collaborateurs, quelque soit leur niveau, oscillent entre impuissance et toute puissance face à la financiarisation et la mécanisation des entreprises qui tordent la réalité organique et vivante des sociétés. Mes interventions contribuent à aider chaque personne ou un collectif à retrouver des marges de manœuvre.

Quelles approches utilisez-vous dans le cadre de vos accompagnements ?

J’utilise des approches systémiques, anthropologiques, sociologiques et transmets également mon expérience acquise au contact d’une quarantaine de cultures d’entreprises différentes.

Des détours par des thématiques comme la fragilité, l’hospitalité, la valeur désirée et désirable (voir le lien sur les vidéos ci-après), l’ombre, la gentillesse, mais aussi par des références littéraires et cinématographiques ou par des analogies avec le jazz complètent mon approche des thématiques classiques du management et du leadership (la délégation, responsabilisation, par exemple).

Qui sont vos clients ?

Des entreprises aussi diverses qu’à titre d’exemple : Adidas, Samsonite, La Société Générale, la SNCF, AG2R La Mondiale, Kelloggs, SC Johnson, Raynal et Roquelaure, Substipharm….

> Site Catherine Redelsperger : www.catherine-redelsperger.fr

> Blog Rivoli Consulting : rivoliconsulting.com/blog

Autres vidéos

Catherine Redelsperger a réalisé une série de vidéos originales, témoignant de ses expériences et de ses réflexions sur les démarches collaboratives en entreprise.

Trois thèmes ont retenu son attention :

L’hospitalité : comment réussir les rapprochements, les fusions ou les coopérations inter-services, inter-métiers et inter-cultures ?
La fragilité : comment être proactif à partir de ses propres limites ?
La valeur : comment donner les conditions de la valeur « ajustée » de soi et de son travail ?

Chacun de ces thèmes sont explorés dans leur dimension existentielle, philosophique et sociale, puis sont explicités au travers d’exemples de pratiques en entreprise, et enfin, sont illustrés par des micro-fictions extraites du long métrage « Petites chroniques désargentées » d’Alain Cheraft.

> Lien sur les autres vidéos : www.catherine-redelsperger.fr/videos.html